Tozeur





ville de contraste : Commençons par le marché,
bien évidemment typique, comme il est bien difficile de l'imaginer.
Tout d'abord, cette foule hétéroclite d'hommes et femmes, aux traits berbères, aux visages souvent durçis par des conditions de vie difficiles.
N'oublions que nous sommes à 400 kilomètres de Tunis.
Les voitures sont rares, souvent remplacées par des mobylettes,
et plus souvent encore par des ânes trainant des carioles brinquebalantes. Ici, tout se marchande. Marchander est un art, ne pas marchander serait certainement faire insulte aux vendeurs, même pour un prix dérisoire parfois,
mais juste pour le plaisir (imaginez la tête que ferait votre boulanger si vous marchandiez le prix d'une baguette de pain....). Il n'est pas très facile de décrire un tel marché. Les visages, les vêtements
(amples djellaba pour les hommes,
longues robes noires avec un liseré bleu et souvent, visages voilés,
pour les femmes, la robe noire, le liseré bleu, sont les signes distinctifs des femmes qui habitent Tozeur. A Nefta, par exemple, le liseré est blanc). Et puis, les cris des marchands (ah les sons guturaux de la langue arabe !), les odeurs d'épices diverses et variées. Il est impossible de retranscrire fidèlement de telles impressions. Nous sortons du marché pour nous offrir une longue balade dans les ruelles de la vieille ville de Tozeur. Ces ruelles se croisent, s'entrecoisent jusqu'à ce que nous en perdions le sens de l'orientation. Au départ de certaines ruelles, nous pouvons admirer
de splendides motifs architecturaux...
et puis des enfants qui jouent, et nous suivent en chahutant,
heureux de voir un peu de nouveauté. Merveilleux instants où vous avez l'impression de vivre des moments privilégiés !

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